dernière lecture : Juliette dans son bain
de Metin Arditi
Présentation de l'éditeur :
Kandiotis ! Kandiotis ! Kandiotis ! La France résonne du nom du richissime mécène Kandiotis, invité au journal télévisé de 20h pour annoncer le don à la France de deux tableaux, l’un de Picasso, l’autre de Braque, qui portent le même nom, Juliette dans son bain.
Est-il possible de bâtir une grande fortune sans se faire d'ennemis? Voilà la question à laquelle Ronald Kandiotis se voit confronté sitôt cette glorieuse annonce faite : sa fille Lara est enlevée ! Qui se cache derrière la mystérieuse « Association des Victimes » qui révèle au public par des messages successifs les turpitudes réelles ou supposées du milliardaire ?
En mêlant avec brio l'intrigue policière et la satire sociale, Metin Arditi dresse le portrait d'un homme ambigu, tiraillé entre le succès et l'isolement, le talent et l'ambition, le cynisme et l'humanité. Une grande vie, un grand personnage.
Je suis ravie d'avoir découvert Metin Arditi avec cette lecture car, visiblement, et selon l'avis de plusieurs lecteurs, ça n'est pas son meilleur roman.
Or, pour ma part, j'attends désormais de lire ses autres écrits avec une fébrile impatience, car je vous avoue que "Juliette dans son bain" m'a littéralement envoûtée. Je l'ai lu en deux jours, passionnée, comme aimantée par cette histoire que j'ai trouvée tellement plausible. (Rien que le titre ! Quelle belle trouvaille !)
Il en faut peu, diront certains, pour qu'une lecture me séduise... Et bien, je ne le crois pas. Disons qu'Arditi a probablement su toucher une de mes cordes sensibles.
Ce qui va, d'ailleurs, dans le sens de sa démonstration : "La vérité a plus d'un visage". Celle que l'on perçoit. Chacun selon son vécu, son appréhension du monde qui l'entoure. La journée qu'il vient de passer, peut-être...
Pareil, donc, pour la lecture : deux lecteurs, deux avis.
Tant mieux !
Sinon la vie serait bien triste. Plus de débats, plus de passion, un monde lisse et plat. Lobotomie.
"Toute tâche accomplie à la perfection déclenchait un sentiment de grande confiance."
"C’est fichu d’avance, d’être généreux. On attend de la reconnaissance, c’est inévitable. Et le bien se transforme en mal."