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Le bruit des vagues
30 septembre 2014

un but...

Un but dans la vie
est la seule fortune qu’il vaille la peine de trouver;
on ne la trouvera pas en terre étrangère
mais dans son propre coeur. »

Robert Louis Stevenson

***
Alors je cherche...
Et parfois, même, je trouve.
;)

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Projet polymère

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29 septembre 2014

dernière lecture : Peine perdue

d'Olivier Adam

Peine perdue

3,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur: la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte. Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'ai été bousculée par ce récit, qui m'a fait, d'une certaine façon, penser au roman "D'acier", de Sylvia Avallone. L'environnement où les individus évoluent laisse-t-il à ce point si peu d'envergure et de liberté à ceux qui y vivent ?
Ici, les personnages, tous plus attachants les uns que les autres (sauf ce gros c... de Pérez), et pourtant dévastés pour la plupart, sont constamment tourmentés et malmenés par la vie : par leur origine plus que modeste, leur lieu de vie "en périphérie" de la ville, leurs parents aux idées souvent obtuses, leur avenir, qu'il soit professionnel ou personnel : tout est obscurément limité.
Et puis l'environnement tout entier, la nature, la vie ! qui les malmènent sans arrêt, semblant même s'acharner contre eux...
Dès lors, comment s'en sortir ?
Cette référence à la nature déchaînée (la mer en furie, le vent, qui dévastent tout), m'a semblé paradoxalement apaisante. Un temps pour respirer, une parenthèse, un entre deux. Un gros ménage. Cela va-t-il mieux après ?
Une question que je me pose, après cette lecture : y a-t-il vraiment si peu de monde qui "s'en sort" dans ces milieux-là ? La drogue, le sexe, l'alcool, grands meneurs, sont-ils à ce point omniprésents. Cela me semble excessif. Les fréquentations que l'on a seraient-elles le véritable point d'équilibre ?
Enfin, tout ça pour dire : quel beau roman ! ...Puisqu'il ne nous laisse pas indemne.
 
Olivier Adam était l'invité de France Culture,dans l'émission "Les bonnes feuilles"

Il nous parle de son roman dont il lit quelques passages (un peu précipitamment, à mon goût. Le lire soi-même rend les choses beaucoup plus subtiles, moins précipitées...), et parle de son inspiration littéraire. C'est prenant. A l'image de sa manière d'écrire.

Parfois...    ;)

 
Morceaux choisis :
"C'est un long apprentissage, parfois, que de savoir rejoindre enfin la vie qui nous va".
"N'est-ce pas aux parents de veiller sur leurs enfants et non le contraire ? N'est-ce pas là le pacte ?"
"Les hommes sont risibles, elle ajoute. Dans leurs poses. Dans ce qu'ils cachent. Dans leur façon de se débattre avec leur virilité. Leur pudeur. C'est pour ça qu'ils sont si touchants. Et comiques. Il faut beaucoup les aimer pour les aimer, dit-elle. Il aime voir ses yeux briller quand elle parle comme ça."
"Il haussait les épaules. Si ça les amusait. Et se replongeait dans ses Fante, London, Bukowski, Carver, Brautigan, Kerouac, ou des trucs plus récents que lui conseillait le libraire près de la plage, ah si vous aimez ce genre de choses, lisez ça, Larry Brown, Donald Rey Pollock Craig Davidson, Brady Udall Cormae Mc Carthy."
"Parfois être là, à cet endroit précis, ça ressemble presque au bonheur. Il a l'impression de se fondre dans tout ça. L'étendue d'eau saline. Le sable constellé de coquillages et de grains de mica. La résine qui suinte des pins. Parfois il prend conscience d'à quel poit il appartient à tout ça. D'a quel point il y est lié. Parfois il se dit qu'atteindre une sorte de sagesse ce serait tellement facile."
"Ce n'est pas qu'il soit persuadé de sa propre importance mais parfois quand t'es rongé par la culpabilité tout semble te faire signe. Tu deviens sérieusement parano. Tu vois des indices, des présages et des punitions partout".
"Parfois la vie ressemble à un film. Rarement mais ça arrive. Et quand ça arrive, en général c'est juste un accident. Un truc éphémère, une épiphanie."
12 septembre 2014

ce que vous aimez vraiment

"Laissez-vous être
silencieusement attiré
par la force
de ce que vous aimez vraiment"

Rumi

 

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Photo juillet 2014
(Bretagne)

 

 

4 septembre 2014

dernière lecture : L'étrange voyage de Monsieur Daldry

de Marc Levy

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2,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
“ L’homme qui va le plus compter dans ta vie vient de passer dans ton dos. Pour le retrouver, tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer les six personnes qui te mèneront jusqu’à lui… Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et une autre, qui t’attend depuis longtemps. ”
Londres 1950
Alice mène une existence tranquille, entre son travail qui la passionne et sa bande d’amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d’une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n’a jamais cru à la voyance, mais elle n’arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles.
Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambigües, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin.
De Londres à Istanbul, il décide de l’accompagner dans un étrange voyage…

 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'ai beaucoup tardé, entre la lecture de ce roman (avant l'été !) et la rédaction de ma petite synthèse de lecture (hier soir). C'est une erreur. Je préfère largement rédiger "à chaud" : les émotions sont tangibles, je suis imprégnée, donc souvent enthousiasmée par ces "petits riens" qui, à mon avis, donnent vie à une lecture.
Pour ce roman, j'ai tardé. Parce que pas inspirée.
Pas parce qu'il ne m'a pas plu (il se lit facilement, et l'histoire est plutôt plaisante), mais je crois me souvenir n'avoir rien ressenti de particulier (je veux dire, pas de grand (ni même de petit...) bousculement, à l'intérieur...). Peut-être juste un brin d'agacement pour le côté beaucoup trop gentillet de l'histoire.
Je crois tout simplement que Marc Levy, c'est plus trop "mon truc"...

De jolies citations, pourtant :

Morceaux choisis :
"Comment décider à l'avance de ce qui sera ou non un jour de fête ?"
"Vous m'avez frôlé l'âme et vous m'avez changé, comment vous pardonner d'avoir fait naître en moi l'envie d'aimer et d'être aimé ?"
"J'ai toujours eu la passion des détails, de ces petits événements, presque invisibles, autour de nous. Observer les gens vous apprend tant de choses".
"Ce n'est pas parce que quelqu'un vous a quitté qu'il cesse d'exister".
"Avec un peu de fantaisie à l'âme, la solitude n'existe plus".
"Lorsque l'imagination est confrontée à la réalité, cela fait parfois des dégâts".
"On a tous besoin de quelqu'un dans la vie, personne ne peut accomplir de grandes choses tout seul".
"L'ivresse est un abandon stupide".
"ça ne coûte rien et ça n'offense personne d'aimer en silence, n'est-ce pas ?"
2 septembre 2014

une évidence ?

La richesse de l'homme est dans son coeur.
C'est dans son coeur qu'il est le roi du monde.
Vivre n'exige pas la possession de tant de choses

Jean Giono

 

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photo juillet 2014
(Bretagne)

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