ici, tout respire la vie !
"Comment sait-on
que quelque chose est en vie ?
On vérifie qu'il respire".
(une citation de Markus Zusak,
dans "La voleuse de livres")
Photo juillet 2014
Le Conquet - Nord Finistère
***
Au premier plan, des cormorans.
Au loin, Molène.
Et entre les deux, un magnifique puits de soleil !
Et l'odeur iodée... Vous la sentez aussi ?
dernière lecture : L'âme du monde
Pressentant l'imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s'appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l'Antiquité appellent l'Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l'harmonie de l'univers.
Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ? Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ? Comment passer de la peur à l'amour et contribuer à la transformation du monde ?
Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d'un humanisme spirituel qui aide à vivre.
À la suite de son Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir transmet ses connaissances philosophiques et spirituelles à travers un conte initiatique lumineux qui touche le coeur autant que l'intelligence.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
L'idée que toutes les religions et orientations spirituelles visent une même quête (celle de la paix et de l'harmonie...) me plaît. J'ai toujours eu le sentiment que les dieux des hommes, quelles que soit leurs religions, puisent à la même source et dispensent la même parole.
Dans ce récit (philosophique), une belle leçon de sagesse nous est donnée, dans ce sens. Disons que c'est reposant, facile à lire, et que ça mène à la réflexion...
J'ai visionné, voilà quelques temps, un documentaire qui rejoint un peu cette vision des choses, et je trouverais dommage de ne pas le partager avec vous... "Mondes intérieurs, mondes extérieurs" : c'est par ici (clic).
A noter aussi que Frédéric Lenoir anime, avec Leili Anvar, une très belle émission hebdomadaire sur France-Culture : Les racines du ciel.
Morceaux choisis :
"Combien d'êtres humains passent l'essentiel de leur vie à se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles, l'amour, l'amitié, l'activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde? Le superflu est onéreux mais l'essentiel est offert."
"Être libre, c'est aussi ne pas agir en fonction du regard d'autrui."
"Comme l'a affirmé un ancien maître de la sagesse : "le bonheur, c'est de continuer de désirer ce qu'on possède déjà."
***
J'aime beaucoup son discours... Je vous propose de l'écouter ici :
tout simplement
land art
« Chaque œuvre pousse, subsiste, se dégrade,
composantes intégrales d'un cycle
que le photographe montre à leur point culminant,
balisant le moment où l'œuvre est la plus vivante.
Il y a une intensité dans une œuvre à son sommet
qui j'espère s'exprime dans l'image.
L'évolution et le délabrement sont implicites. »
Andy Goldsworthy
Mathilde dessine, un coquillage dans la main, sur la plage des Blancs Sablons
(Le Conquet, Finistère Nord, juillet 2014)
point de repère
dernière lecture : Le portrait de Dorian Gray
d'Oscar Wilde
Oscar Wilde voulut libérer l'homme en lui donnant comme modèle l'artiste. Pour se réaliser, il doit rechercher le plaisir et la beauté, sous toutes ses formes, bien ou mal. L'art n'a rien à voir avec la morale. Dans une langue raffinée, l'auteur remet en question la société, le mariage, la morale et l'art. Ses propos sont incisifs et humoristiques. Ce livre scandalisa l'Angleterre victorienne, Oscar Wilde fut mis en prison pour avoir vécu ce qu'il écrivait. Au siècle suivant, Proust, Gide, Montherlant, Malraux ont contribué à la célébrité du génial écrivain.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Ici, je n'ai pas été déçue : les mots sont souvent croustillants, l'histoire est pleine de rebondissements, et, à mon avis, Dorian, le héros, est à l'image de son auteur...
Quelques passages m'ont pourtant parus bien longs (la description des collections, en particulier...), dans d'autres, j'ai parfois eu le sentiment que l'auteur "s'écoutait parler", mais globalement j'avoue avoir surtout été fascinée par ces jeux d'esprit et d'écriture qui mettent bien haut la barre de la réflexion...
"Quand j'aime quelqu'un intensément je ne dis son nom à personne. C'est presque une trahison. (...) La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu'un nous la cache."
un temps pour tout
"Avec un peu de fantaisie à l'âme,
la solitude n'existe plus".
(une citation de Marc Levy,
dans "L'étrange voyage de Monsieur Daldry")
***
J'ai passé mon après midi installée devant la fenêtre.
Dehors, le temps était maussade, je crois ; tout le monde l'affirme, en ce moment.
C'est vrai : de gros nuages noirs roulaient à l'horizon...
Je n'ai pourtant perçu que des odeurs de terre mouillée,
puis la douce musique que faisait la pluie en tombant,
avec des perceptions de couleurs : le vert du jardin, le contraste du ciel.
C'était plutôt joli, lorsque je levais les yeux.
Parfois, l'eau dégoulinait sur la fenêtre.
Sous mes mains, mon ouvrage,
un air de jazz, aussi, dans l'atelier.
J'étais bien.
Collier en pâte polymère
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qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ?
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où se cache la beauté du monde ?
"Combien d'êtres humains
passent l'essentiel de leur vie
à se soucier de choses matérielles ou futiles
et oublient
de prendre le temps de vivre
les expériences les plus essentielles,
l'amour, l'amitié,
l'activité créatrice,
la contemplation de la beauté du monde ?
Le superflu est onéreux
mais l'essentiel est offert."
Une citation de Frédéric Lenoir,
dans "L'âme du monde"
Photo printemps 2014
(dans les rues de Marseille...)
dernière lecture : Le secret du docteur Barry
Au XIXe siècle au Royaume-Uni, la jeune Margaret Bulkley afin de réaliser son rêve - devenir médecin - se fait passer dès son plus jeune âge pour un garçon. Engagée dans l'armée après de brillantes études, elle va, au cours de ses voyages, devenir une pionnière de la médecine préventive et un personnage aux excentricités réputées.
Mais comment vivre continuellement en camouflant son corps et ses pulsions de femme ; comment concilier sa véritable nature à la passion dévorante pour son métier ?
Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est un livre que j'ai lu avec plaisir, me sentant, je vous avouerai, un peu coupable d'y prendre plaisir... Oui mais voilà : c'était le début de mes vacances d'été, cela m'autorisant quelques écarts dans mes choix "littéraires". Parce que pour moi, ce roman-ci n'avait absolument rien de littéraire, mais s'apparentait davantage aux romans "à l'eau de rose" que je lisais parfois (...souvent !) adolescente (hey, jeune adolescente, hein !).
J'en étais là, refermant le bouquin. Doucement repue. Doucement désolée de m'être laissée si facilement embarquer dans cette gentille histoire harlequinesque (scénario d'enfer : une jolie jeune fille rousse et sulfureuse, à l'intelligence exceptionnelle et à la force de caractère inébranlable, se fait passer pour un homme afin de devenir médecin, à une époque où aucune femme n'était autorisée à exercer ce métier. Aventure, rebondissements, histoire d'amour, camouflage d'un corps sensuel, mais interdit aux regards, tout y est !).
Jusqu'au moment où, curieuse comme je suis, j'ai découvert que Miranda Barry a bel et bien existé ! Ce roman raconte une histoire vraie !
Morceaux choisis :
"Je suis d'avis que c'est dans les geste plus que dans les mots qu'on perçoit la vraie grandeur d'une personne".
"Le monde en général tend à être en désaccord".