ce que nous imaginons
dernière lecture : Billie
d'Anna Gavalda
Présentation de l'éditeur :
"Billie, ma Billie, cette petite princesse à l’enfance fracassée qui se fraye un chemin dans la vie avec un fusil de chasse dans une main et On ne badine pas avec l’amour dans l’autre est la plus jolie chose qui me soit arrivée depuis que j’écris". « Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo ( Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Maillot 38-37 et tout ça ) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc. ) . Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…»
Si j'ai finalement ouvert ce roman, c'est uniquement parce qu'Anna Gavalda l'a écrit (et que c'est une auteure que j'aime particulièrement, même si elle est désormais souvent qualifiée de "populaire". Et puis ?). Honnêtement, la couverture du roman m'a dérangée dès le départ (et me dérange encore !)... On a l'impression, en la voyant, que c'est un livre écrit pour les 8-12 ans : ses couleurs, sa photo, son titre. "Billie" : je croyais que c'était le nom de l'âne !
Etrange parenthèse que ce roman décalé, que certains trouveront peut-être truffé de bons sentiments ou/et de mauvais goût, mais qui pointe du doigt, sous son faux air de facilité et son ton souvent vulgaire/racoleur, une misère sociale qui est tellement présente dans notre société. On en revient, je trouve, à ma lecture précédente ("Le cri de la mouette", d'E. Laborit) : la société (bien-pensante...) a vite fait de marginaliser, dès l'enfance, les personnes "différentes".
coup de coeur
Le journal
parle de moi dans l'une de ses pages...
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à l'équipe de Création Fimo
de m'avoir choisie comme son coup de coeur cette semaine !
un petit air vieillot
dernière lecture : Le cri de la mouette
d'Emmanuelle Laborit
Présentation de l'éditeur :
Emmanuelle n'a jamais connu que le silence. Le monde, autour d'elle, n'était qu'une étrange représentation de mimiques, de bruits et de gestes mystérieux. Alors, pour s'évader de cette prison, pour clamer son existence, elle s'est mise à crier. Des cris d'oiseau de mer, disaient ses parents. C'est ainsi qu'elle est devenue la mouette. Mais, à sept ans, Emmanuelle découvre le langage des signes. Le monde intelligible s'ouvre enfin et elle devient une petite fille rieuse et "bavarde". Aux désarrois de l'adolescence qui vont suivre, s'ajoute la révolte devant l'ostracisme social dont sont frappés les sourds. Mais très vite la réaction, la lutte et la victoire finale sur elle-même : son triomphe au théâtre dans "Les enfants du silence", son combat pour faire connaître les droits de trois millions de sourds.
Mon sentiment au sujet de ce récit :
Cela fait plus de 20 ans qu'Emmanuelle Laborit a reçu le Molière de la révélation théâtrale, et je m'en souviens encore, tant elle était émouvante. Son livre est lui aussi très touchant, poignant, même. Il nous fait comprendre le poids de ce handicap : pour la personne sourde, mais aussi pour sa famille. Emmanuelle Laborit est restée cette magnifique personne et, quand je la regarde s'exprimer avec ses mains (avec son corps tout entier, même ! Et son visage), je me dis que oui, j'aimerais aussi savoir parler comme ça. Elle a raison de dire que ce sont les sourds qui font l'effort de communiquer : quels "entendants" parlent le langage des signes ou ont envie de l'apprendre ? Je n'en connais aucun dans mon entourage...
Morceaux choisis :
"On ne peut pas souffrir de ce que l'on ne connaît pas".
accommoder les restes
Faire des canes (et les utiliser "brutes"), c'est pas trop mon truc,
et surtout, dès que mon projet est terminé,
je n''ai plus qu'une furieuse envie : m'en débarrasser...
Pour ne pas déroger à la règle,
j'ai vite réglé son sort à ce trop gros morceau de cane qui me restait
après la réalisation de mon saladier...
(certains appelleraient cela "accommoder les restes" ).
***
Des tranches bien sagement alignées, pour commencer,
pour composer une broche puis une barrette :
Et puis (cela commence à déraper un peu...) :
j'ai réduit la cane, texturé la plaque, rajouté de la peinture par-ci - par-là
pour faire un collier
Vient ensuite, une version aléatoire de ma cane tortillonnée (ma préférée !),
de laquelle sont sorties des boucles d'oreilles
Oserai-je enfin vous avouer que la dernière plaque que je vous ai montrée
est aussi issue de cette cane,
dont je ne savais plus trop que faire...
Alors je l'ai réduite en "banal" dégradé.
Ma presque-mauvaise conscience m'a ensuite encouragée à m'y pencher encore en peu
pour lui rajouter couleurs, textures et dorures...
Et me voilà repartie vers une toute autre direction et une nouvelle série de bijoux,
franchement différents de cette première série...
Des boucles d'oreilles :
Deux parures :
(D'autres créations issues de cette plaque
attendent sagement un petit rayon de soleil pour se montrer ici...)
N'hésitez pas à visiter mon dernier album consacré à la polymère,
où vous retrouverez tous ces bijoux photographiés seuls, sous un autre angle.
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Hélène (Les éthiopiques)
aura certainement reconnu dans mon projet initial la construction de la cane
qu'elle détaille dans son livre "Bijoux en pâte polymère" (que j'adore...)
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Une création récente
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ?
N'hésitez pas à me contacter
travail d'équipe
Dans la famille "je bricole", je demande "le grand-père".
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L'amoureux du bois de la famille,
homme sachant quasiment tout faire de ses mains
(et toujours prêt à me faire plaisir...),
a rebranché, la semaine dernière, son tour à bois
et a suivi, à la lettre, les instructions que je lui avais données...
Et je crois bien que oui :
à nous deux, on forme une belle équipe !
:)
Saladier en bois tourné (loupe d'orme),
décor en pâte polymère.
Poncé, lustré, patiné avec une patine d'antiquaire
(Et, pour la petite histoire,
la patine a été fabriquée par un antiquaire du coin,
avec, entre autres ingrédients, la cire de nos abeilles !)