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Le bruit des vagues
28 août 2012

j'avais presqu'oublié

Un rêve sans étoiles
est un rêve oublié...

(Paul Eluard)

J'avais presqu'oublié
que j'ai toujours rêvé
de savoir dessiner...

LeBruitDesVaguesDessin2012-001

C'était pour essayer la tablette graphique
et ...j'adore...

(Merci à ma fille pour la pose !)

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24 août 2012

rien à voir ?

" Il suffit de regarder quelque chose très longtemps
pour qu'une porte s'ouvre et nous absorbe ".

(une citation de Carole Martinez
dans "Du domaine des murmures")

2012-104BarretteBruitDesVagues

Barrette en pâte polymère

***

Cette phrase,
je l'ai choisie parce qu'elle formule exactement le fond de mon être.
Un rien m'absorbe. Ou plutôt : tout me distrait...
Avez vous remarqué qu'un nuage n'a jamais seulement la forme d'un nuage ?
Mon bol au petit déjeuner,
et les méandres qui s'y dessinent lorsque deux liquides clairs et foncés s'entemêlent,
me content chaque matin une nouvelle histoire (quelle déception lorsque la surface reste uniforme !)
Une situation insolite, dans la rue, et voilà tout un monde qui vit.
Et puis la pâte polymère et sa belle magie :
une porte grande ouverte pour l'imaginaire !

Lorsque j'étais enfant, souvent l'on disait :
"Ah ! ça y est, Anne est encore dans la lune !" (ou dans les nuages, au choix).
Arriverai seulement un jour à en redescendre ?

22 août 2012

entre mers et collines

Entre terre et ciel,
Entre mers et collines
nos paysages s’inventent et se disent au creux de nos fragilités et notre goût de vivre
Créer est notre façon d’aimer
Créer est une façon de prendre langue avec le monde.
Créer est une façon de rester vivant
Une manière d’être en questionnement, en vigilance….
En curiosité
En l’autre
En amour

Helen Ginier-Gillet

Le bruit des vagues DSC00251

Photo été 2012
(Nord Finistère)

20 août 2012

dernière lecture : Invisible

de Paul Auster

Auster Paul Invisible

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Trois décennies après les événements, James Freeman, un écrivain américain renommé, raconte l'histoire dont l'a fait dépositaire un ancien condisciple, Adam Walker, du temps où tous deux étaient étudiants à Columbia University. De New York à Paris, ce roman de formation déroule, outre l'histoire d'Adam, un jeune Américain idéaliste dont la vie s'est trouvée bouleversée par la rencontre d'un personnage fascinant et ambigu, Rudolf Born, celle de quelques personnages qui, malgré le passage du temps, subissent toujours l'étrange et périlleux ascendant d'une figure maléfique.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
L'on m'avait dit : "Paul Auster, Anne. Essaie Paul Auster : tu vas adorer".
Ben voilà. J'ai essayé, et je n'y reviendrai plus, je crains... Presque j'ai failli abandonner ce roman où l'auteur met en scène un homme totalement désorienté : « son esprit est ailleurs, à la dérive parmi les créatures qui hantent son imagination tandis qu’il cherche une réponse à la question qui l’obsède ».
C'est compliqué, tordu. Pourtant la fin m'a bien plu, avec ces quelques pages où Cécile, un des personnages du roman, laisse lire un passage de son journal intime. Et comprend.
Si vous voulez une analyse plus fine du roman, vous la trouverez ici (clic).

Morceau choisi :
C'est toi qui doit te prendre en charge. Si quelque chose en toi est cassé, c'est à toi de le réparer de tes propres mains.

12 août 2012

enfin...

ça y est  ! J'ai retrouvé le chemin de mon atelier !
Et oui, aujourd'hui, dimanche, j'ai enfin le droit à "ma petite pause"...

J'ai vu un tas de choses, cet été, qui m'ont fait rêver,
et parmi elles, les dernières créations de Polymeramoi, innovantes et inspirées.
Avec un tas d'explications et de liens ! (merci...)

Alors, n'y tenant plus, je me suis lancée...

2012-100CollierLeBruitDesVagues v1

2012-101Collier&102BouclesLeBruitDesVagues v1

2012-099BaretteLeBruitDesVagues v12012-103BagueLeBruitDesVagues

 

 

 

Créations en pâte polymère
(un collier avec mes petits cabochons-fétiches,
une parure
une barrette,
et une bague

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5 août 2012

carte postale

 

 

 

Le bruit des vagues-DSC00277

Beg-Meil (Fouesnant), Finistère Sud
Photo juillet 2012

 

 

 

3 août 2012

par petites doses

"La joie est une chose tellement aléatoire
qu'il faut la prendre par petites doses".

(une citation de Ken Bruen)

 

Le bruit des vagues-DSC00266

Le bruit des vagues-DSC00292  Le bruit des vagues-DSC00317

Le bruit des vagues-DSC00338

Le bruit des vagues-DSC00295   Le bruit des vagues-DSC00342

Photos juillet 2012
(Finistère)

 

 

***

Un blog que je vous conseille :
"à l'ombre du micocoulier"
avec ses magnifiques photos de ma chère Bretagne

1 août 2012

dernière lecture : Journal d'un corps

de Daniel Pennac

Pennac Daniel Journal d'un corps

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Le narrateur a commencé à tenir scrupuleusement le journal de son corps à l'âge de douze ans, en 1935.
Il l'a tenu jusqu'à sa mort, en 2010, à 87 ans.
Son projet était d'observer les innombrables surprises que notre corps réserve à notre esprit d'un bout à l'autre de notre vie. Ainsi a-t-il finalement décrit toute l'évolution de son organisme.
Le résultat est le roman d'un corps qui tient moins du précis anatomique que de l'univers malaussénien, car Daniel Pennac évite la froideur du constat médical en introduisant à chaque page des personnages, des situations, des dialogues et des réflexions qui font circuler le sang de l'intimité dans ce corps autopsié que le lecteur, souvent, reconnaîtra comme étant le sien.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'ai bien aimé A-DO-RÉ !!!
Des larmes, des rires, de la curiosité, de l'inquiétude, de la gêne, du plaisir. Cet homme a-t-il vraiment existé ? Comme on aimerait le croire ! Comme on y croit ! D'ailleurs, on le connaît !
Ce sera probablement là mon roman de l'été... et je vous le conseille chaudement.
LE roman de Daniel Pennac ?
Un régal !

Morceaux choisis :
"En pleurant, on se vide infiniment plus qu'en pissant, on se nettoie infiniment mieux qu'en plongeant dans le lac le plus pur, on dépose le fardeau de l'esprit sur le quai de l'arrivée. Une fois l'âme liquéfiée, on peut célébrer les retrouvailles avec le corps."
"Tu te déguiserais (...), je te reconnaîtrais à ton sourire. Et de s'interroger sur ces émanations du corps que sont la silhouette, la démarche, la voix, le sourire, l'écriture, la gestuelle, la mimique, seules traces laissées en nos mémoires par ceux que nous avons vraiment regardés".
"Parle, mon fils, parle. Crois-moi, c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux pour se faire comprendre".
"Personne ne vit dans un état de surprise permanente".
"C'est le bonheur du corps qui fait la beauté du paysage".
"(...) à la seconde où je vous ai pris dans mes bras, il m'a semblé que vous existiez depuis toujours ! Là est la stupeur : nos enfants datent de toute éternité ! A peine sont-ils nés que nous ne pouvons plus nous concevoir sans eux".
"Il n'y a pas d'autre ennemi que l'ennemi intérieur".
"Mesdames et messieurs, nous mourons parce que nous avons un corps".
" "Avoir l'esprit large", l'étroitesse de cette expression !"
" (...) Le principe d'accélération, tout est là, nous ne sommes pas des projectiles à chute molle, nous sommes des boules de conscience lancées sur la pente toujours plus raide de notre vie ! Que nos carcasses suivent ou pas, c'est leur affaire".
"La nature a horreur de la symétrie, elle ne commet jamais cette faute de goût".
"Pauvre médecin ! Passer sa vie à réparer un programme conçu pour merder"

Deux liens que je vous propose :
- l'auteur, qui présente son roman,
- et, dans un tout autre registre, la chanson d'Ariane Moffatt : "Mon corps", à laquelle, évidemment, je n'a pas pu m'enpêcher de penser tout au long de cette lecture !

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