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Le bruit des vagues
31 janvier 2012

l'éternité et un jour

« L'éternité est sans mesure,
comment pourrions-nous en parler ? »

une citation de Louis Gauthier

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Galet avec décor en pâte polymère

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26 janvier 2012

ne point mourir de la vérité

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"L'art et rien que l'art,
nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité."

(une citation de Nietzsche)

Le bruit des vaguesDSC09025

 

Ceci est un galet.
Décoré de céramique froide,
puis peint à la peinture acrylique.

Une véritable sculpture, plutôt,
objet d'art,
réalisé par la maman d'une de mes amies,
qui en a "tout plein comme ça", mais tous différents.

Hélas pas de blog,
mais si l'objet vous plait, je devrais pouvoir vous mettre en contact...

24 janvier 2012

rien qu'un ciel

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bague en pâte polymère

23 janvier 2012

couleur chair

Cette photo-ci m'a plu dès le départ.
Je crois : à cause de ses couleurs.
Qui me parlent

« La couleur est un corps de chair
où un coeur bat. »
une citation de Malcolm de Chazal

Le bruit des vagues-DSC09001

photo janvier 2012

21 janvier 2012

dans le vent

« Etre dans le vent :
une ambition de feuille morte... »
de Gustave Thibon

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Broche en pâte polymère,
en forme de feuille
avec un sertissage en perles de rocailles,
et un décor en peinture acrylique

En voyant cette broche finalisée,
je me dis que sans doute elle m'aura été largement inspirée
par les créations en tissu de Jackie Cardy,
qui ont probablement impressionné ma rétine de manière indélébile voilà quelques temps...

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19 janvier 2012

dernière lecture : Et rester vivant

de Jean-Philippe Blondel

Blondel--Jean-Philippe-Et rester vivant

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Avoir vingt-deux ans et plus aucune attache. Rouler sur les routes californiennes. Vivre des rêves éveillés et des cauchemars diurnes. Comprendre que l'important, désormais, c'est de continuer coûte que coûte. Et de rester vivant.
Le narrateur a vingt-deux ans. Il a perdu sa mère, son frère, dans un accident de voiture. L'histoire commence, il vient de perdre son père dans un accident de voiture... Seul désormais, il décide de vendre l'appartement familial et de partir avec ses deux plus proches amis : Laure et Samuel. Direction : Morro Bay, Californie. Morro Bay : une obsession nourrie depuis des années par la chanson de Lloyd Cole. La Californie : le pays mythique qui a marqué une génération. "Et rester vivant" raconte ce voyage initiatique. Entre fous rires et douleur. Découvertes, rencontres et retours sur le passé. Pour la première fois, Jean-Philippe Blondel se raconte. On retrouve sa douceur; on découvre son incroyable capacité de résistance. Et ce texte, qui fait définitivement le deuil, rend surtout un véritable hommage à la vie.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Le livre était parmi les nouveautés de la médiathèque. Et Jean-Philppe Blondel, je connais déjà un peu. J'aime bien.
"De ce roman-ci, je ne suis pas sortie indemne" me semblait une formule surfaite.
J'ai changé d'avis.
Une autobiographie où l'auteur se délivre d'un poids immense, d'une blessure, avec beaucoup de pudeur.

Morceau choisi :
« Il n'y a pas de bien et de mal, il n'y a que des circonstances. Va vers ce qui te cicatrise. »
"Depuis, quand on me croise, on compatit. On me touche le coude, on m'effleure le bras, on refoule des larmes, on me dit que c'est bien, que je suis courageux, que ça va aller, hein ? Je ne réponds pas. Je laisse glisser. Je continue d'enchaîner les longueurs dans ma piscine intérieure et je fais attention à ce que le chlore ne rougisse pas mes yeux."

17 janvier 2012

une autre histoire

Ce collier-ci est à la fois un peu semblable aux précédents,
et pourtant différent, unique.
Comme nous tous, sans doute...
et, comme pour chacun d'entre nous,
il évoque une autre histoire :
la sienne propre,
à la fois toute en contrastes et en unité,
en rondeurs et en pointes acérées,
en obscur et en lumière...

 

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Collier en pâte polymère et peinture acrylique

***

« L'amour préfère ordinairement
les contrastes
aux similitudes. »

une citation de Honoré de Balzac

16 janvier 2012

dernière lecture : La petite fille de monsieur Linh

de Philippe Claudel

claudelPhilippeLa petite fille de monsiuer Linh

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang Diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés.
Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille. Philippe Claudel accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre les thèmes universels de l’amitié et de la compassion. Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Je ne sais pas trop....
Oui, bien sûr, beaucoup de poésie, de nostalgie, de chagrin et de délicatesse.
Oui, une écriture minimaliste et pourtant chargée d'émotion,
et puis... une lecture facile, rapide, précipitée.
Et pourtant... c'est étrange, ce sentiment de frustration... J'ai l'impression d'avoir vu "la bande annonce", et, maintenant j'aimerais bien voir le film en entier ! En savoir plus, beaucoup plus, l'après, la vie de l'ami lui aussi blessé, les deux femmes qui auront aidé puis trahi Monsieur Linh, le regard des passants. J'ai envie de savoir ! Ou peut-être secouer Monsieur Linh pour qu'il ouvre enfin les yeux, ou le prendre dans mes bras, comme il le fait avec sa petite fille et le consoler.
...Je ne sais pas trop....
(Et : oui, bien sûr, c'est un roman que je vous conseille...)
Une réflexion (conséquence de ce que je viens de dire, sans doute...) qui me vient aussi : autant il y a des romans, lorsque je les ferme, je me dis "celui-là, sûre, il a été écrit dans le seul but d'en faire un film" (je pense par exemple à Da vinci code, ça m'avait semblé tellement flagrant !). De celui-ci, je suis certaine du contraire, et pourtant... quel magnifique épopée ce serait là, l'histoire de Monsieur Linh en image (sa vie d'avant, son voyage, son ami étrange et sans préjugés, ou alors ayant tant de choses à se pardonner, sa "prison", son regard sur la ville).

Morceau choisi :
"La nuit a fait éclore dans la ville des milliers de lumières qui scintillent et paraissent se déplacer. On dirait des étoiles tombées à terre et qui cherchent à s'envoler de nouveau vers le ciel. Mais elles ne peuvent le faire. On ne peut jamais s'envoler vers ce qu'on a perdu"

10 janvier 2012

c'est quoi, l'habitude

"Habitude :
entrave à la liberté"

une citation d'Ambrose Bierce

D'habitude, je n'utilise pas de rose.
D'habitude, j'ai tendance à faire de gros cabochons.
D'habitude, je ne refais pas deux fois la même chose.
Et puis, je ne vous montre pas tout en une fois.

Et bien là,
j'ai eu envie de changement.
Et je vous avouerai que me suis éclatée.
Et le plus drôle,
c'est que ces tout-petits-petits pendentifs
se sont drôlement fait remarquer !

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Colliers en pâte polymère
tout-petits-petits (les cabochons mesurent 1X4cm environ),
mais aussi tout-mignons-mignons (j'en ai gardé un pour moi...)
(et ma fille en voudrait bien un aussi, c'est bon signe !)

Et puis du coup, j'en ai préparé plein d'autres, dans le même esprit,
qui attendent d'être finalisés dans un coin de l'atelier...

8 janvier 2012

dernière lecture : Le coeur cousu

de Carole Martinez

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¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels.
Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est un roman que j'ai beaucoup aimé.
Mais.
J'ai mis un temps fou à le lire.
Pourquoi ? J'essaie de comprendre, de mettre de l'ordre.
Et là, beaucoup, beaucoup de "choses" à "digérer". Des tableaux, des scènes, des moments. Forts. Puissants. Magiques. Troublants.
Un de ces livres qui m'aura marquée. Au fer rouge.

Il semblerait que je ne sois pas la seule à avoir apprécié ce roman.
D'autres commentaires ici.

Morceaux choisis :
"Qu'il était doux de s'aveugler un instant et de croire aux miracles !".
"Les mains des conteuses sont des fleurs agitées par le souffle chaud du rêve, elles se balancent en haut de leurs longues tiges souples, fanent, se dressent, refleurissent dans le sable de la première averse, à la première larme, et projettent leurs ombres géantes dans des ciels plus sombres encore, si bien qu'ils paraissent s'éclairer, éventrés par ces mains, par ces fleurs, par ces mots".
"Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. L'art culinaire des femmes regorge de mystère et de poésie".
"Vous m'écoutez et je sais que j'existe".

Et puis, pour ceux qui seraient tentés par la lecture de ce roman,
je vous propose d'écouteur l'interview de l'auteure, très intéressante.

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