mi-figue mi-raisin
Il était tout petit quand je l'ai planté, et après l'hiver, tout sec, complètement grillé par le froid. J'ai essayé de l'arracher, parce que franchement, il ne ressemblait plus à rien.
Et là, parmi les racines, une toute petite pousse.
Qu'est-ce que je risque ? me suis-je dit.
Quatre ans plus tard, notre figuier est déjà devenu bien grand (...il doit profiter de l'engrais joyeusement étendu dans les champs de maïs alentours...), et nous donne ses premières figues. Alors je tente quelques recettes, dont celle-ci, qui a fait l'unanimité, à la maison :
le crumble mi-figue mi-raisin de Chrystelle, que j'ai un peu adapté à mes casseroles (pour changer...). (recette pour 6 personnes).
Pour la garniture : 1 grosse grappe de raisin blanc sucré (type muscat) - 8 figues bien mûres - du miel. Laver les figues et le raisin - couper les figues en quatre, les raisins en deux - les mélanger avec du miel sur le fond d'un plat à gratin.
Pour la pâte à crumble : 220 g de farine - 200 g de sucre - 200 g de beurre bien froid coupé en tout petits cubes. Mélanger le sucre et la farine puis, du bout des doigts, émietter le beurre dans le mélange sucre-farine, pour obtenir un genre de sable.
Etaler la pâte par dessus les fruits - enfourner à four chaud pour 40 à 50 minutes, jusqu'à ce que le dessus soit bien caramélisé-doré - déguster tiède, c'est un pur délice !
C'est une recette que je l'ai trouvée, dans le journal des femmes.
D'autres alléchantes, toujours à base de figues, m'attendent encore, je crois...
habillez moi...
du marron-sage, aujourd'hui
il y a marron et marron
donc là, ce sera du marron,
mais jOyEux, le marron (*),
s'il vous plaît !
Collier et bague assortie en pâte polymère et fils
Une autre vue ici
(*)
Si tu remplace le "o" par un "a", marron devient marran(t).
C'est drôle, non, comme le mot marron, au premier abord d'une tristesse que personne n'oserait remettre en cause, est un mot ludique en soi : le prononcer deux ou trois fois à la suite (marron-marron-marron) lui donne des airs d'enfant joueur. Il libère l'esprit, allège la respiration. Technique à utiliser sans modération dans vos grands moments de stress..
Un drôle d'énergumène donc, que celui-là !
D'où l'expression :
"la vie est trop courte pour être triste, marrons-nous !" (clic)
(inventée à l'instant par moi-même, c'est dire combien il est parfois préférable de se méfier des mots, même les plus inoffensifs, en apparence...)
A noter, en outre, que le marron est une couleur (ah oui, petite précision, à la base, le marron n'est pas seulement un mot..) qui se marie à merveille avec un tas d'autres couleurs.
Drôle d'énergumène et joyeux luron, donc.
Mais et vous, que vous évoque cette couleur ?
rien d'exceptionnel, sinon du vert
dernière lecture : On peut se dire au revoir plusieurs fois
de David Servan-Schreiber
Présentation de l'éditeur :
« Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était "the Big One", comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur.
Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer ?
C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui.
Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoiqu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier.
On peut se dire au revoir plusieurs fois. »
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Une rencontre inoubliable, magnifique, qui m'a emplie de bonheur. De chagrin, aussi. Un homme que j'aurais tant aimé connaître, de ceux qui marquent, parce que respectueux des autres, humble, humain, qui se livre tout entier, avec ses doutes, ses espoirs, ses connaissances
Ce livre, prêté un peu par hasard par une amie, je l'ai lu en même pas deux jours, et je me suis précipitée à la librairie pour très vite pouvoir lire aussi "Guérir" et "Anticancer". Si vous ouvrez "On peut se dire au revoir plusieurs fois", vous comprendrez pourquoi, et sans doute aurez-vous cette même pulsion que moi...
Morceaux choisis :
« Ce qui "aide à vivre" aide en fait la puissance de vie inhérente à tout organisme vivant Et, inversement, tout ce qui ronge l'envie de vivre diminue nos capacités de guérison »
« C'est triste, la "cérémonie des adieux". Mais le plus effrayant serait que ce ne soit pas triste.S'il nous est donné de nous rencontrer de nouveau dans trois mois, je recommencerai avec autant de plaisir et de tristesse. »
« Je suis intimement persuadé que la fréquentation d'un bois, d'une montagne, d'un rivage apporte quelque chose de formidablement ressourçant, peut-être parce qu'elle nous permet de nous caler sur le rythme des saisons. »
« Avec la méditation, on sait qu'on va s'emmener soi-même prendre l'air. »
exploration
Toute une série de colliers, très différents les uns des autres,
ma préférence allant au premier
(avec toujours le même dilemme : est-ce je le garde ou pas...)
Colliers en pâte polymère et perles de rocaille
Technique empruntée à Julie Picarello (via Tewee !)
la fréquentation d'un bois
La fréquentation d'un bois, d'une montagne, d'un rivage
apporte quelque chose de formidablement ressourçant,
peut-être parce qu'elle nous permet de nous caler
sur le rythme des saisons,
ce qui doit contribuer à l'équilibre.
David Servan-Schreiber,
dans "On peut se dire au revoir plusieurs fois"
Photo printemps 2011