dernière lecture : On peut se dire au revoir plusieurs fois
de David Servan-Schreiber
Présentation de l'éditeur :
« Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était "the Big One", comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur.
Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer ?
C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui.
Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoiqu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier.
On peut se dire au revoir plusieurs fois. »
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Une rencontre inoubliable, magnifique, qui m'a emplie de bonheur. De chagrin, aussi. Un homme que j'aurais tant aimé connaître, de ceux qui marquent, parce que respectueux des autres, humble, humain, qui se livre tout entier, avec ses doutes, ses espoirs, ses connaissances
Ce livre, prêté un peu par hasard par une amie, je l'ai lu en même pas deux jours, et je me suis précipitée à la librairie pour très vite pouvoir lire aussi "Guérir" et "Anticancer". Si vous ouvrez "On peut se dire au revoir plusieurs fois", vous comprendrez pourquoi, et sans doute aurez-vous cette même pulsion que moi...
Morceaux choisis :
« Ce qui "aide à vivre" aide en fait la puissance de vie inhérente à tout organisme vivant Et, inversement, tout ce qui ronge l'envie de vivre diminue nos capacités de guérison »
« C'est triste, la "cérémonie des adieux". Mais le plus effrayant serait que ce ne soit pas triste.S'il nous est donné de nous rencontrer de nouveau dans trois mois, je recommencerai avec autant de plaisir et de tristesse. »
« Je suis intimement persuadé que la fréquentation d'un bois, d'une montagne, d'un rivage apporte quelque chose de formidablement ressourçant, peut-être parce qu'elle nous permet de nous caler sur le rythme des saisons. »
« Avec la méditation, on sait qu'on va s'emmener soi-même prendre l'air. »