dernière lecture : une forme de vie
d'Amélie Nothomb
Présentation de l'éditeur :
Quotidiennement sollicitée par du courrier de ses lecteurs, Amélie va un jour tomber sur une lettre inattendue... Un G.I coincé en Irak l'appelle au secours pour tenter de survivre dans cette drôle de guerre. Pour se rebeller, ce white trash se goinfre de junk-food, arborant sa graisse comme une amoureuse enveloppante. Mue par son instinct de Saint-Bernard, l'écrivain lui répond en lui parlant de body-art. S'ensuit une relation épistolaire étrange..
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Chez Amélie Nothomb, avec un peu de chance, il y a de bonnes (voire très bonnes !) pioches.
Mais là, heu... disons que je n'ai pas vraiment perdu mon temps, puisque seulement 3 petites heures m'auront suffi pour lire ce dernier roman. Ce n'est pas inintéressant en soi, mais malgré tout pas passionnant non plus !
Je vous suggère de vous orienter vers l'analyse de ce blog-littéraire, très pertinente, qui a peut-être une vision plus enthousiaste que la mienne...
Morceau choisi :
" C'est moi : je suis à la fois ce que je suis et ce que je fais".
un, trois, cinq,
puis, logiquement, viendra "sept"
Faudrait le tenter, le sept.
D'ailleurs, c'est un chiffre que j'aime bien, un peu magique :
les 7 péchés capitaux, les 7 jours de la semaine, les 7 phases de la lune.
Je sais ce qu'il me reste à faire...
Colliers en pâte polymère,
réalisés avec la technique du hidden magic
dernière lecture : Le club des incorrigibles optimistes
de Jean-Michel Guenassia
Présentation de l'éditeur :
Michel Marini avait douze ans en 1959. C’était l’époque du rock’n’roll et de la guerre d’Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l’arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux, et tout ce qu’ils étaient. Ils s’étaient retrouvés à Paris dans ce club d’échecs d’arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu’ils étaient tous d’incorrigibles optimistes.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a des romans que l'on referme le coeur serré, on aurait voulu que cela ne s'arrête pas si vite. Celui-ci compte pourtant plus de 750 pages.
750 pages qui m'ont laissé le temps de m'attacher à chacun des personnages, de découvrir une époque proche et tellement méconnue, de rire, de pleurer, de rester sidérée, fâchée, troublée, heureuse.
Et même d'écouter Prokofiev au piano. ou encore la valse n°2 de Chostakovitch...
On ne peut que sortir boulversé de ce roman.
J'ai vu qu'il avait reçu le prix Goncourt des lycéens. C'est un excellent choix. .
Je vous suggère de lire les commentaires d'autres lecteurs, aussi enthousiastes que moi.
Et ça ne m'arrive pas souvent, au sortir d'un roman, mais là, j'ai vraiment envie de vous dire MERCI, Monsieur Guenassia
Morceaux choisis :
" Je préfère vivre en optimiste et me tromper que de vivre en pessimiste et avoir toujours raison"
" La photo n'est pas une science, c'est une question de hasard".
" Le mieux est de tout garder dans nos petites têtes, où personne ne peut voir ni soupçonner ce qui s'y trouve " (un passage de "Farenheit 751).
" Tu nous emmerdes avec tes problèmes. Tu es vivant, profites-en pour vivre."
" C'est l'inconvénient de la psychanalyse : quand on connaît le problème, ça ne le résout pas".
" Notre mémoire est ainsi faite qu'elle efface les mauvais souvenirs pour ne conserver que les meilleurs ".
" J'ai un problème avec la logique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait dire une chose et faire son contraire. Jurer qu'on aime quelqu'un et le blesser, avoir un ami et l'oublier, se dire de la même famille et s'ignorer comme des étrangers, revendiquer des grands principes et ne pas les pratiquer, affirmer qu'on croit en Dieu et agir comme s'il n'existait pas, se prendre pour un héros quand on se comporte comme un salaud".
" On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir".
" On redoute toujours de perdre la mémoire. C'est elle la source de nos maux. On ne vit bien que dans l'oubli. La mémoire est le pire ennemi du bonheur".
" Tu n'as pas besoin d'être aimé pour aimer".
" La vie, c'est comme les montagnes russes. Tu descends très vite, tu restes longtemps en bas et tu remontes avec peine".
" Un jour, elles veulent des enfants, une maison, un mari, des vacances à la mer et de l'électroménager. C'est ça qui tue la poésie".
En lisant ce roman,
j'ai aussi eu envie
de revoir la fontaine Médicis,
dans le jardin du Luxembourg...
et puisque nous voilà parlant littérature,
bien intentionnée ?
miroir, mon beau miroir
Création en pâte polymère
(dimensions : 30 cm X 30 cm)
Le genre de "chantier" que j'aime bien voir fini...
(une autre vue ici)
glissement de saisons
calissons gourmands
Je dois vous faire une confidence...
En écrivant "trilogie", sur mon dernier post, j'avoue avoir pensé aux cartes que l'on nous présente, juste avant un repas, dans les restaurants un peu chicos, bref ceux où les menus sont souvent un petit peu trop chichiteux, genre "trilogie de desserts et sa petite sauce au chocolat maison"... (hein, oui, ça vous mettrait presque l'eau à la bouche ?)
Bref...
Du coup, gourmande comme je suis, je me suis lancée dans ma petite cuisine, parce que vous avouerez que la polymère s'en rapproche bien souvent (sauf qu'il est fortement recommandé de ne pas croquer dedans). Avec la plaque de hidden-magic que j'avais fabriquée chez Olga
Créations en pâte polymère,
entièrement réalisées à la main
(technique du hidden magic)
trilogie
Une petite série,
histoire de faire "place nette" sur mes étagères
pour les nouveautés que je vous réserve...
Oui-oui :
certains colliers déjà "aperçus"
lors du dernier challenge avec Mathilde Colas.
Mais là, on les voit quand même mieux, non ?
Colliers en pâte polymère
Comme d'habitude,
vous avez le droit de donner votre (vos !) avis !!!