dernière lecture : la petite dame dans la grande maison
de Jack London
Présentation de l'éditeur :
L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia "La Petite Dame dans la Grande Maison" : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme. Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
Le portrait de Paula, la "Petite Dame" est le plus beau portrait de femme que London nous ait donné à lire. Le récit d'un amour libéré de la morale ordinaire, un ménage à trois, mais aussi un manifeste en faveur du libre choix amoureux si longtemps refusé aux femmes .
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un lien qui en parle mieux que je ne saurais le faire... Et qui colle assez bien avec mon sentiment : c'est par ici.
C'est véritablement là un beau roman, pourtant à mon avis assez difficile à mener à son terme. Mais quel dommage ce serait de ne pas aller jusqu'au bout, puisque la fin y est un véritable aboutissement.
Et puis, ce plaisir des descriptions avec les chevaux, qui m'a souvent fait penser à "mon amie Flicka",
beaucoup de liberté et de grands espaces : on y respire
...et pourtant l'on étouffe.
Morceau choisi :
Il n'est rien qu'on ne résolve. Tout est dans le mouvement. Ce qui ne bouge pas meurt, et nous ne sommes pas morts, n'est-ce pas ?