Elle portera...
Ce jour-là, elle portera un très fin collier en perles de culture,
Et une magnifique robe, pourpre et crème,
avec chaussures assorties et douce étole
nouée sur les épaules.
Ce jour-là, elle dira "oui" à l'homme de sa vie,
à celui d'une vie partagée depuis déjà plus de 20 ans.
Et pour ce jour unique,
elle m'a demandé de compléter sa parure
d'une broche toute simple
Broche tout polymère
Madame rêve
Madame dit
à qui veut l'entendre,
qu'elle n'est pas de celles
qui pourraient passer des heures,
à bricoler toutes ces "petites choses" :
Jamais elle n'aurait la patience !
Madame, pourtant s'essaye
en de multiples circonstances
à manier les couleurs:
elle régale les siens,
de subtiles pâtisseries
dont les douces saveurs
vous laisseraient pâles d'envie.
Et Madame rêve, en bleu turquoise,
de la mer des Antilles,
alors elle modèle, émaille, patine, vernit.
Puis, presque furtivement,
elle vous glisse dans les mains
de ces "petites choses"
qu'elle n'a pas fait pour elle,
non,
mais pour vous les offrir,
pour le plaisir.
Madame est de celles,
qu'il est bon
de compter parmi ses amis
Coffret et perles en terre émaillée,
réalisés par mon amie Carol
Merci...
Face à la mer,
Petite sirène
Et regarder dehors
depuis ta fenêtre
Nice, Alpes-Maritimes
Dans l'échoppe d'un buraliste, mes yeux sont tombés sur cette jolie carte postale.
J'ai alors eu envie de la partager avec vous...
Si vous aussi voulez participer à cette rubrique,
consultez la règle du " jeu"... C' est par ici !!!
Surprise !
Une écharpe toute crochetée,
...pour moi,
de la part de Clarelis,
la championne des travaux d'aiguilles
dans ma boîte aux lettres
(Elle donne même toutes les explications sur son blog pour "faire pareil")
Merci beaucoup,
pour la surprise,
pour la jolie carte qui accompagnait le paquet,
et pour cette belle écharpe que j'ai inauguée aujourd'hui même !!!
(13 °C ce matin, il faisait un peu frisquet !)
Dernière lecture
Résumé :
Je n'écris que cela, des banalités.
En fait, je suis nulle. Toutes mes amies me disent que je suis géniale et belle et sympa et positive, et mes parents disent la même chose et tout le monde me croit formidablement sûre de moi, si seulement ils savaient à quel point je me trouve nulle. J'ai tout faux. Je suis encore vierge, 9/10 (ou plutôt 10/10) de mes amies ne le sont plus depuis longtemps, elles ont toutes plus ou moins un garçon dans leur vie, et moi rien.
Plaignez, plaignez la pauvre petite poule sans amour, la gentille fille de bon aloi qui ignore ce que l'amour physique veut dire, le bébé à l'enveloppe de femme qui a les chevilles trop épaisses, les hanches trop larges, un nez trop épaté, une oreille qui dit bonjour à l'autre, des fossettes trop hautes et un menton trop pointu, et qui marche en faisant des mouvements comme les bateaux qui tanguent dans le port lorsqu'il y a de la houle.
Mon avis au sujet de ce roman :
Philippe Labro serait-il juste un habile jongleur de mots, ce récit serait-il trop "facile" ? C'est un peu ce que l'on ressent au premier abord.
Pour moi, pourtant, "Manuella" est un beau roman, qui relate, un peu à la façon d'un conte moderne, cette difficile métamorphose qu'est le passage obligé au monde adulte.
Voilà une parfaite lecture d’été, à bouquiner au soleil...
Quelques citations :
"J'aimerais avoir une oreille assez fine pour entendre le bruit que fait le pollen des marronniers lorsqu'il vient se poser sur le sol. Plus fine encore, pour entendre la neige tomber sur ce qui est déjà de la neige. Personne n'est capable d'entendre ce bruit-là, pourtant je sais que ce bruit existe. (...) Ce silence qui ressemble à une musique."
"Je crois que l'on peut deviner ou définir une partie de ce que sont les gens par les mots qu'ils emploient."
"Il ne faut jamais aller plus vite que sa vitesse."
"La Rentrée : rien à faire, tout le monde rentre à la fin de l'été. On dirait que la vie a été fabriquée, en France, au même rythme que nos enfances et nos adolescences."
"On dirait que le bruit de la mer est l'enveloppe qui contient tout le reste, les couleurs, les odeurs. Si tu regardes longuement le ciel et la mer, tu finis par croire que ce bruit, tu le vois."
"Il faut savoir se choisir des modèles inaccessibles, et pourtant, tout faire pour les égaler".
"Relativiser, il paraît que cela fait partie d'un processus qui s'appelle vieillir."
"Le glauque, c'est la misère du coeur, la tristesse de ceux qui vivent sans amour".
Juste un instant...
Apprentissage
trois pas en avant,
deux pas en arrière,
trois pas sur l'côté,
et trois pas d'l'autre côté.
Bon, ben il semblerait qu'avec tout ça
on avance quand même un peu...
Broche en forme d'étoile,
avec une nouvelle technique en cours d'apprentissage
(la cane utilisée est celle fabriquée ce jour-là,
et, comme vous pouvez le constater, de gros progrès restent à faire encore
pour ce qui est des canes kaléïdoscopiques...)