La mélodie monotone de la houle
Il s’agit, à partir d’un certain nombre de questions, de se définir en images. Le but est de répondre à chacune d’elle, puis de taper la réponse dans le moteur de recherche d’images de Google, et d’y choisir celle qui nous convient.
Voilà, ce tag, proposé, par Dominique, m'a bien plu : l'idée de m'exprimer via quelques images me séduit toujours...
Ma mosaïque s'intitule "Mélodie monotone de la houle" (pour changer un peu du bruit des vagues, et puis, vous comprendrez plus loin...)
Donc, les questions étaient :
1 Quel est ton prénom ? Anne (...de Bretagne)
2. Quel est ton mets préféré ? Les crêpes salées au blé noir, mais attention, hein : avec jambon, beurre, gruyère, éventuellement andouille de guéméné, mais surtout pas de merguez où autres associations bizarroïdes qui, associées à des crêpes, sont de véritables sacrilèges ! Ma grand-mère les faisait cuire sur un pilig directement posé sur le feu, dans la cheminée. Pour la recette, c''est pas bien compliqué, ...mais on pourra en reparler un peu plus tard ?
3. Quel est le nom de ton école secondaire? Collège Saint Vincent, à Saint Pierre, Brest (ben quoi ? Les saints, en Bretagne, y'en a à toutes les sauces. Même que certains, t'aurais jamais imaginé qu'ils aient pu exister...)
4. Quelle est ta couleur préférée? Je ne sais plus très bien, mais quand même les tons nuancés de la mer... je dirais turquoise virant vers le vert par temps gris, avec un petit rayon de soleil pour adoucir la teinte
5. Quelle est la célébrité pour laquelle tu craques ? Eric Tabarly, parce que je me rappelle être allée l'accueillir au port de commerce, à Brest, sur son "Penduick I", après une traversée exceptionnelle, nous avait dit papa. Et même qu'il nous avait donné un autocollant en noir et blanc, avec écrit "penduick", qui signifie "mésange" en breton (en fait, littéralement : "tête noire", Pen duick, nous a expliqué maman) et qu'on avait dare-dare collé à l'arrière de l'Opel, que j'étais désolée qu'on soit obligés de le laisser là quand papa a changé de voiture. De toutes façons, il ne ressemblait plus à rien, il était tout abimé, mais c'est Eric Tabarly lui-même qui nous l'avait donné, alors... ! ...Bref, Tabarly. ...J'avais 10 ans, et je l'aime toujours. J'adorais son regard où se reflétaient des océans tout entiers, et son pull de marin bleu marine tout difforme mais beau quand même. J'aimais l'homme taciturne, le vainqueur silencieux. J'ai acheté un livre qui le raconte, et j'ai hâte de m'y plonger...
6. Ta boisson préférée? Le cidre, évidemment (...ma préférence pour celui de Fouesnant, du brut, ...va savoir pourquoi), et puis un très bon vin (rouge, bien sûr... Et oui, Bretonne de pure souche !)
7. Destination de rêve pour des vacances ? Beuh... la Bretagne, ça vous étonne ? Plutôt les Côtes d'Armor, sauvages comme j'aime...
8. Ton dessert préféré? Je ne dis jamais non à des profiterolles au chocolat. Mais quand même, si on me propose profiterolles OU Kouign aman, brobablement ma préférence ira au second...
9. Que voulais-tu devenir quand tu serais grande? Une des choses que j'aurais adoré, c'est illustrer des livres pour enfants, ou, mieux encore, écrire des BD ! Va savoir, peut-être, un jour... (en illustration, j'ai choisi René Pétillon, because un cousin germain à mon père)
10. Qu'aimes-tu le plus dans la vie ? Apprendre, progresser, mais, par dessus tout : être entourée de ceux que j'aime.
11. Un mot pour te décrire? Les pieds sur terre... et la tête dans la lune ! Mais j'aime garder, quoi qu'il arrive, mes deux pieds collés sur le sol...
12. Ton pseudo ? Le bruit des vagues, parce que je garde de cette façon un ancrage sur une des jolies plages de ma Bretagne, sans nostalgie, juste avec plaisir, et ça me fait du bien : le bruit des vagues m'apaise...
"Grand délice que celui de noyer son regard dans l’immensité du ciel et de la mer !
Solitude, silence, incomparable chasteté de l’azur !
une petite voile frissonnante à l’horizon,
et qui par sa petitesse et son isolement
imite mon irrémédiable existence,
mélodie monotone de la houle,
toutes ces choses pensent par moi,
ou je pense par elles
(car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ;
elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement,
sans arguties, sans syllogismes, sans déductions."
Baudelaire
Voilà, quelqu'un d'autre voudrait jouer aussi ?
Vivi ? Cawol ? Fab ? Sof ? Eva ?
Bon, mais seulement si cela vous amuse...