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Le bruit des vagues
9 mai 2007

Peut-on ?

Peut-on être à la fois majestueuse et décrépie,
divine et froide, médiévale et actuelle,
éblouissante et sombre ?
Il faut croire que oui...

C'est ce mystère qui enveloppe Saint Antoine l'Abbaye qui m'attire :
son côté magique, tout en contraste.
Là, le très beau sait côtoyer la ruine, le divin supplanter le rustique,
l'insolite narguer le mystique... Même les siècles se confrontent !

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(pour voir en grand, cliquez sur la photo !)

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8 mai 2007

Dernière lecture

L’Elégance du hérisson
Barbery_Muriel_l__l_gance_du_h_risson

de Muriel Barbery

Résumé :
Après son premier roman sorti en 2002, Muriel Barbery prend le temps de nous faire partager sa passion pour le Japon dans un roman très… parisien ! ‘L’Elégance du hérisson’ joue avec les paradoxes grâce à des personnages discrets mais surprenants. Drôles. Profonds. Sensibles. Philosophes. Le hérisson élégant, c’est Madame Michel qui a nommé son chat « Léon » en hommage à Léon Tolstoï. Concierge de son état, cette quinquagénaire mal léchée, rude et secrète, est passionnée de littérature russe et de cinéma japonais. Durant 27 ans, elle a dissimulé sa culture, pour avoir la paix, jusqu’au jour où le nouveau propriétaire la démasque immédiatement.
Bousculant toutes les conventions, Monsieur Ozu - richissime Japonais - l’invite à dîner. Le pendant cynique de Madame Michel, son âme soeur inattendue, c’est Paloma, une petite fille de 12 ans, surdouée et malheureuse, qui voit l’absurdité de la vie, celle de ses proches : sa soeur normalienne, sa mère sous antidépresseurs, son père un peu lâche. C’est dans les mangas qu’elle trouve la vérité.

Citations :
«Les hommes vivent dans un monde où ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir, où la compétence ultime, c’est la maîtrise du langage.»
«Cette éclosion de la beauté pure au cœur des passions éphémères, n’est-ce pas ce à quoi nous aspirons tous ? Et ce que nous autres, Civilisations de l’ouest, ne savons atteindre ? La contemplation de l’éternité dans le mouvement même de la vie ».
«La Civilisation, c’est la violence maîtrisée, la victoire toujours inachevée sur l’agressivité du primate».
«La faculté que nous avons de nous manipuler nous-mêmes pour que ne vacille point le socle de nos croyances est un phénomène fascinant».
«L’évocation des arbres, de leur majesté indifférente et de l’amour que nous leur portons nous apprend à la fois combien nous sommes dérisoires (…) et nous rend en même temps dignes de vivre, parce que nous sommes capables de reconnaître une beauté qui ne nous doit rien».
«Il faut vivre avec la certitude que nous vieillirons et que ce ne sera pas beau, pas bon, pas gai. Et se dire que c’est maintenant qui importe : construire maintenant quelque choe, à tout prix, de toutes ses forces.»
«Nous savons que nous sommes des bêtes dotées d’une arme de survie, et non des dieux façonnant le monde de leur pensée propre».

Commentaires :
Quel heureux hasard, quel bonheur… Présenté parmi les nouveautés de notre bibliothèque, c’est le titre de ce roman qui m’a attirée. Bien m’en a pris : j’ai adoré. Les deux personnages principaux  vivent sous le même toit, sans vraiment se connaître, avec la même approche de la vie, le même décalage ressenti envers leurs « proches » qui les connaissent si peu… Dommage qu’il y ait parfois des « discours philosophiques » un peu longuets (j’avoue : j’ai « sauté 2 / 3 pages, dans lesquelles je m’égarais un peu…). Mais sinon : un tas de thèmes abordés qui laissent songeur, de l’émotion, de belles tournures de phrases, de la poésie.

Un petit bijou.



Pieter_Claesz__tableau_de_mr_ozu

La nature morte de Monsieur Ozu
[Source image : www.kunsthaus.ch]

 

 

7 mai 2007

Je trouve cela un peu prétentieux

lorsque quelqu'un me parle de son "book"

Et pourtant...

Comment faire lorsque vous pensez montrer à quelqu'un vos créations (qui sont désormais dispersées ici ou là), si ce n'est en lui exposant quelques photos. De préférences jolies. Et bien présentées. Vous les mettez dans un album ?
Et bien voilà, on y est : je crois que ma position sur les détenteurs de "books" (finalement, ça doit être sur le mot que je fais un blocage...) commence à évoluer...  Et d'ailleurs de façon assez rapide... Fulgurante, même, puisque le mien et en cours de fabrication (avec mosaïque sur la couv. ...ceci excusant peut-être cela...)
Allez, je vous montre son ébauche, sans doute me pardonnerez-vous cette dernière faute de mauvais goût !

book

6 mai 2007

Est-il de bon goût

de parler d'autre chose, ici et aujourd'hui,
que des élections...

A bien y réfléchir, je me dis que oui, bien sûr... 
Après tout, ce blog n'a jamais traité que de sujets "futiles", n'est-ce pas, si tant soit peu que l'on puisse considérer de futile tout ce qui me nourrit et me réconforte...
Lecture, nature, petites et très humbles créations, et toutes ces petites choses qui font mon quotidien ne m'ont jamais empêché de penser, bien au contraire, ni d'entendre tout ce qui se passe autour de moi, ou encore sur la scène nationale.
Désigner mon meneur est pour moi une lourde responsabilité, et seul l'avenir validera mon choix. Pesant. Mais parce que la démocratie est la vraie valeur de la France, celle qui me rend tellement libre (y compris, et surtout libre de choisir) : je vote.

Pfff... Tout de même !... Tout cela m' épuise (enfin... je veux dire m'angoisse), pas vous ?
Je vous convierais avec le plus grand plaisir à une petite "collation" qui nous réconforterait de toutes ces émotions... Mais je ne sais que vous offrir...
Ah, mais j'y pense, j'ai en réserve une alléchante recette de terrine de fèves fraîches au saumon et en habit de poireau, qui saurait très bien se tenir après une telle journée ! pour 4 personnes : 1 kg de fèves fraîches - 1 bouquet garni - feves4 feuilles de gélatine - 1 poireau - 1 yaourt nature perle de lait ou fjord - 5 cl de bouillon de volaille - 200 g de saumon. faire cuire les fèves avec le bouquet garni - les peler (il en existe des toutes prêtes chez Picard surgelés, mais c'est comme vous voulez, hein...) - les passer au presse purée - couper le poireau en deux dans le sens de la longueur - le faire cuire quelques minutes (pour ceux qui n'aimeraient décidément pas le poireau, vous pouvez utiliser des asperges) - couper le saumon en bâtonnets - le saisir à la poêle, de façon à ce que l'intérieur soit un peu cru - faire fondre la gélatine dans le bouillon de volaille - l'incorporer à la purée de fèves - ajouter le yaourt - bien mélanger, saler, poivrer - chemiser un plat à cake avec le poireau taillé en fines lanières - remplir la terrine de purée de fève et de saumon (placé dans le sens de la longueur) - mettre 4 heures au réfrigérateur.
Au moment de servir, couper en tranches, avec une quenelle de fromage frais et des herbes, ou une petite mayonnaise et une salade verte.

5 mai 2007

Le poids de la pluie

leur fait aujourd'hui ployer la tête...

Mais la semaine passée, ils étaient magnifiques !

le_d_sespoir_du_peintre

Je crois qu'on les nomme "désespoirs du peintre",
et l'on devine fort bien pourquoi !

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4 mai 2007

Dernière lecture

L'attentat
Khadra_Yasmina

Yaasmina Khadra

Résumé :
Amine, chirurgien israélien d'origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple à son peuple d'adoption et s'est entièrement consacré à son métier et à sa femme Sihem. Jusqu'au jour où un attentat se produit à Tel Aviv. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que Sihem a été tuée et qu'elle est en plus soupçonnée d'être la kamikaze.


Citations :
" Il faut toujours regarder la mer. C'est un miroir qui ne sait pas nous mentir ".
" Qui rêve trop oublie de vivre ".
" Pour certains, le paradis est au bout de la vie d'un homme ; pour moi, il est au bout de ma main ".

Extraits :
" Alors que je grandissais sur une terre tourmentée depuis la nuit des temps, je refusais de considérer le monde comme une arène. Je voyais bien que les guerres se succédaient aux guerres, les représailles aux représailles, mais je m'interdisais de les cautionner d'une manière ou d'une autre. Je ne croyais pas aux prophéties de la discorde et n'arrivais pas à me faire à l'idée que Dieu puisse inciter ses sujets à se dresser les uns contres les autres et à amener l'exercice de la foi à une absurde et effroyable question de rapport de forces. Dès lors, je m'étais méfié comme d'une teigne de ce qui me réclame un peu de mon sang pour purifier son âme".
"Je n'avais (jamais) eu le temps de m'intéresser aux traumatismes qui sapent les appels à la réconciliation de deux peuples élus qui ont choisi de faire de la terre bénie de Dieu un champ d'horreur et de colère. Je ne me souviens pas d'avoir applaudi le combat des uns ou condamné celui des autres, leur trouvant à tous une attitude déraisonnable et navrante. Jamais je ne me suis senti impliqué dans le conflit sanglant qui ne fait, en vérité, qu'opposer à huis-clos les souffre-douleur aux boucs émissaires d'une Histoire scélérate toujours prête à récidiver."
"Mes oeillères me cachaient l'essentiel du drame qui ronge mon pays ; (elles) occultaient la teneur véritable des horreurs en passe de transformer la terre bénie de Dieu en un inextricable dépotoir où les valeurs fondatrices de l'Humain croupissent, les tripes à l'air, où les encens sentent mauvais comme les promesses que l'on résilie, où le fantôme des prophètes se voile la face à chaque prière qui se perd dans le cliquetis des culasses et les cris de sommation."

Commentaires :
J'ai un peu de mal à "digérer" ce style de roman. Il s'agit de "ces choses" que l'on voit, aux informations télévisées, qui restent pour nous (pour moi) très lointaines, un genre de fiction... (c'est du moins ce que je souhaiterais)
Et puis voilà : "l'attentat" nous décrit ce monde dur et violent qui n'est qu'une trop douloureuse réalité à regarder en face...

Le commentaire de Faustine Amoré (évène.fr) :
Le sujet n'était pas évident. Pour aborder le thème des kamikazes israéliens, il fallait au moins l'audace de Yasmina Khadra - Mohammed Moulessehoul de son vrai nom ; rien à voir, donc, avec la femme qu'on aurait pu imaginer. L'auteur emmène son lecteur, passionné dès les premières lignes de ce roman époustouflant, dans les méandres de la conscience humaine. Et la conscience est ici double. Il y a d'abord celle d'Amine, cet éminent chirurgien d'origine arabe et naturalisé israélien, qui tente de comprendre. La question n'a de cesse de revenir : pourquoi ? Pour quelles raisons sa femme, cet être doux, dénué de haine et de mystère, s'est-elle fait exploser dans un restaurant, bondé d'enfants de surcroît ? Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Et comment lui, qui l'aimait tant, qui lui avait donné toute sa vie, n'a-t-il rien vu venir ? Dans sa quête éperdue pour approcher les raisons qui ont pu motiver un tel acte, Amine va devoir se frotter à ces hommes et ces femmes qui n'ont en tête que la cause palestinienne… au péril de leurs propres vies. Le récit est haletant, mené par une plume brillante et concise. L'auteur n'a aucun mal à nous tirer des larmes de chagrin et d'incompréhension, de compassion et de haine. Yasmina Khadra souhaitait devenir "une plume au service de la littérature, cette sublime charité humaine." Pari réussi.

3 mai 2007

Et maintenant,

une petite page de publicité...

Il y en a qui savent très bien s'y prendre :
une p'tite fleur par ci, un (beau) dessin par là...

Ours_Glace

Voilà ce qu'on appelle "savoir faire sa pub".
Ok, j'suis bon joueur, d'autant que l'humour affiché dans ce blog
n'est pas pour me déplaire. Si vous voulez en savoir plus, c'est par ici.

2 mai 2007

Y'a pas d'lézard :

...il n'y a là que des p'tits cailloux, des poussières d'_toile_mosaique et des reflets de lune_mosa_que

et sans doute aussi une petite part de rêve...

montage_mosa

(mosaïque en cours de réalisation...)

1 mai 2007

Je trouvais mes muguets un peu tristes...

roses

Il s'agit de quelques roses de mon jardin.
Les biens rouges proviennent d'un rosier
que mon amie Carol m'a offert il y a seulement 2 ans,
mais qui nous offre déjà de magnifiques floraisons.
Quant à celui aux couleurs plus "roses",
c'est l'arrière grand-mère de mon mari qui l'a planté là,
voilà sûrement plus de 100 ans !
Cela me fait toujours chaud au coeur
de savoir que d'autres sont passés ici avant nous,
et ont sû nous laisser les traces
de leur goût du beau.

1 mai 2007

Il est une coutume :

celle d'offrir un petit brin de muguet pour le 1er mai...

Cette année, seuls quelques brins ne sont pas déjà fanés...

brin_de_muguet

Alors, si vous voulez bien,
ils seront pour vous...

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