Dernière lecture
On ne peut pas être heureux tout le temps
Françoise Giroud
Résumé :
Les "mémoires" de
Françoise Giroud, une femme libre, journaliste et patronne de presse,
écrivain et aussi féministe, fondatrice du magazine « L’Express » en
1953.
Journaliste et écrivain Françoise Giroud, première femme
nommée secrétaire d’Etat à la Condition féminine sous le gouvernement
de Valéry Giscard d’Estaing, a cofondé en 1953, avec Jean-Jacques
Servan-Schreiber, l’hebdomadaire « L’Express ».
Citations :
Au sujet de l’évolution informatique : « L’homme sait faire de beaux jouets pour se distraire de sa condition. »
Au sujet de la différence homme/femme :
« Qu’est ce qu’un homme ? A la fois mon double et mon contraire. Nous
sommes pareils et autres, donc impuissants à nous connaître vraiment et
si proches en même temps… »
Au sujet des loisirs :
« Quand on a du temps pour tout, on ne fait plus rien. Le travail
structure, l’absence de travail déstructure. Le loisir à foison n’est
pas l’idée que je me fais du bonheur d’être (…). Autant qu’on le peut,
il est bon d’être heureux, en sachant qu’on ne peut pas l’être tout le
temps ».
…Et puis, un p’tit mot qui me touche, en passant :
« La vie m’a appris que la résignation est, en règle générale,
l’attitude la plus stérile que l’on puisse adopter. Donc, je combats ! »
Mon sentiment sur cette autobiographie :
Très
honnêtement, je me suis fait un peu violence pour aller au bout de ce
livre. J’en conclus que j’aime bien mieux Françoise Giroud romancière
que biographe !
Ici, c’est chaque fois très succintement qu’elle
relate un fait, parle d’une personne (que des personnalités… Elle en a connu, du beau monde !), et puis
elle passe très vite à un autre sujet, comme si elle craignait que l’on
s’attarde trop….
Pourtant, j’ai fini cette lecture. Sans doute
parce que c’est le seul livre que j’avais (volontairement !) emporté en
week-end, sachant pertinemment que la vie de l’auteur mérite tout de
même un vrai intérêt (respect).
En revanche, je ne ferai pas l'éloge du dernier roman de Didier Van Cauwelaert : « le père adopté », que l’on peut également considérer comme une biographie (l’histoire de son père). Un des rares livres (d’un auteur que j’aime, pourtant…) que je ne finirai pas.