Dernière lecture
Parce que c’était elle
Stephen Dixon
Résumé :
Une
soirée à New York, ou ailleurs. Un homme célibataire croise le regard
d'une femme qui lui plaît. Rien de plus banal et de plus éternel que ce
coup d'oeil de la première fois. Conversation. Sourires. Numéros de
téléphone échangés. Ils hésitent, se revoient. Il ne s'agirait là que
d'un simple jeu d'approche et de séduction s'il n'y avait ce détail
entrevu le soir de leur rencontre. «A la soirée où il l'a rencontrée,
elle était en fauteuil roulant.» En quelques mots, «il» sait qu'il
s'agit d'un mal incurable. Loin de basculer dans le roman sentimental
sur le malheur du handicap, le livre de Stephen Dixon soulève les
questions les plus essentielles...
Mon sentiment :
Et
bien ! Me voilà dans la pensée d’un homme, qui, en quête du grand
amour, se trouve (juste) intrigué par une femme qu’il découvre être
dans un fauteuil roulant. La totalité du texte tient en 2 paragraphes
(sans doute un effet de style …que pour ma part je trouve fort
déstabilisant à la lecture !). Un premier paragraphe : une rencontre
"banale" (celle qu'il imagine, semble-t-il ?), puis un second : "l'autre rencontre" (la vraie rencontre). L’objectif de l’auteur
: nous démontrer à quel point la relation amoureuse avec une personne
handicapée n’est pas chose aisée et que être handicapé n’est
franchement pas facile non plus. On le savait, n’est-ce pas ? Et c’est
justement autre chose qu’on aurait aimé apprendre. Globalement, j’ai
trouvé la « démonstration » assez froide et même dérangeante… Et même,
pour tout dire, je n’ai pas franchement aimé…
(Pourtant, le titre et la une du roman étaient si beaux…)